plongée samedi 3 octobre 2018

Je profite de l'enthousiasme du petit groupe de baigneurs "toute saison" dont fait partie ma chérie pour suivre le mouvement.

Direction le bord du lac.

Tandis que le groupe de cinq nanas se prépare à quinze minutes de souffrance/plaisir dans une eau à 12°c en maillot, je déballe mon matos.

C'est une plongée d'essai pour mes cellules O2 qui déconnent de temps en temps, ou plutôt la connectique aux cellules.

J'ai pris le "Salamandre" avec un diluant air dans une S80.



Peu de monde en cet après-midi à Hermance. Quelques plongeurs d'un club probablement discutent tout en riant de leur plongée passée.

Une femme visiblement plus expérimentée commente certains gestes observés chez ses compagnons de bulles.  

Je me revois des années en arrière, un lointain passé où j'enseignais moi-même. Une autre vie.

J'ai depuis basculé dans le monde du silence et supporte très bien d'ailleurs qu'on m'ignore pendant que je termine le montage de mon ventral.

Deux mondes de plongeurs séparés par la technique.

Le soleil qui a daigné faire une brève apparition pendant mon équipement s'éclipse sur la pointe des pieds au moment de la mise à l'eau.

La visibilité devient très belle au fur et à mesure de la descente. Je dirai une quinzaine de mètres minimum.



Je dépasse l'épave de -14m et file tout droit à la recherche de celle à -35m.

Une première cellule commence à lâcher...je malaxe doucement le côté du sac occupé par les piles à combustible dans l'espoir d'une reconnection miraculeuse.

Ca rencontre autant de succès qu'un programme politique macronien. Je programme l'ordinateur pour qu'il l'ignore.

Arrivé sur la deuxième épave, je tends le mono-bras et commence à filmer.

Un bras pour la perche, un bras pour gonfler la vessie du harnais, un bras pour gérer la MAV, un bras pour....une brève pensée me dit que je manque de bras.

Une deuxième cellules commence à diverger.

1.2 vs 1.5...choisis ton camp camarade !

Je ne suis pas certain que celle mesurant la plus haute ppO2 soit juste mais à défaut elle devient de facto l'indicateur limite.

Un VTT est fixé à quelques mètres de l'épave, je descends doucement à sa rencontre.



Je reste encore quelques minutes autour de l'épave avant d'amorcer une lente remontée.



-39m, 31 minutes...pas de déco, le plaisir ultime du recycleur.

La vie est belle.

Bonjour, quelle belle âme de poète, comment ne pas s'intéresser aux recycleux après tant de passion et de conviction.
Cela mis za part, nous aimerions avec ma moitié, venir tester de la machine O2 et du DC 55 à la belle saison.
Les températures ici … on les supporte bien
On s'embourgeoise vite ici dans le sud.
Si une session se fait après Pâques, ce sera ( a ) super.
Merci de l'accueil.

Sur les connexions des cellules, que ce soit JACK ou MOLEX,je mets de la graisse PFPE dans le recycleur et de la silicone pour les mélangeurs..Ca repousse l'humidité, et tient dans le temps...plus de corrosion qui empêche le contact .

comment ne pas s'intéresser aux recycleux après tant de passion et de conviction

oui, difficile de lutter contre

nous aimerions avec ma moitié, venir tester de la machine O2 et du DC 55 à la belle saison

aucun problème, la petite équipe que nous sommes adorons parler de notre passion et accessoirement convertir de nouveaux membres

Sur les connexions des cellules, que ce soit JACK ou MOLEX,je mets de la graisse PFPE dans le recycleur et de la silicone pour les mélangeurs.

super, tu viens de répondre à une question que je me posais: "quelle graisse utiliser ?"

Ce beau texte me rappelle un SAS de Gérard de Villiers. Mössieu Sansel, vous êtes notre Malko Linge!

merci Ivan